lundi 17 novembre 2008

Courir au pays des chevaux du vent


C'était une compétition
mais à aucun moment,
je n'ai songé à rivaliser avec les chevaux du vent
(ceux dont la course ne s'arrêtent jamais !).
Je souhaitais juste m'approcher
humblement de ces grandes dames,
découvrir quelques-uns de leurs nombreux détails.
Plus on s'élève,
plus on se sent petit.
On avance pas à pas
à l'écoute de soi.
Par 4 fois, le caisson hyperbare a servi
et même si ce n'est, au final,
pour aucun de nous,
cela pose bien là,
les limites de la compétition.
Le MAM (Mal Aigu des Montagnes)
on ne joue pas avec ça.

J'ai découvert le plat népalais
qui monte et qui descend tout le temps.
Le saut de yak :
inutile de l'envisager
car le prix est cher à payer
(corne ou fossé presque assuré !)
mieux vaut attendre qu'il vous laisse la priorité.
Quant aux porteurs,
ils ne peuvent qu'inspirer le respect.
Leurs charges peuvent atteindre les 50 kg
voire même plus.
Et le pire...
la plupart tienne votre rythme
(ainsi que les enfants des villages
que vous croisez sur votre passage).

Malgré la fatigue et les petits maux,
la bonne humeur était partout
et l'entraide au rendez-vous.

En résumé, mon corps est rentré mais ma tête est toujours là-bas....
et pour un moment encore je crois!

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