mardi 27 octobre 2009





Ce week end avait lieu les Templiers. La distance classique (68 à 72 km selon les années) est une de mes courses favorites. L'ambiance saisissante du départ avec les fumingènes, le discours, la musique d'ERa.



Vidéo de la course en 2008




En début d'année, l'ultra (116km) m'avait titillé mais vu la saison estivale, je l'avais bien vite oublié pour la version "classique". Après une saison laborieuse avec une cheville qui ne savait plus se tenir, l'objectif de cette course était de retrouver le plaisir en course. Ayant couru 2 fois cette course, je pensais terminer autour de 10 h au vu de ma préparation (j'arrive beaucoup moins à m'entrainer avec mon taf par rapport aux années passées).



J'arrive donc à Nant, détendue, la tête tournée vers le Népal depuis quelques semaines ;-) J'ai hâte de revoir tous les copains que je retrouve au salon du trail lors du retrait des dossards après une petite sieste au gite. La soirée passe ensuite vite, nous ne veillons pas, le départ de la course est à 5h15 et le levée programmé à 3H30!!!

COURSE DES TEMPLIERS 2009 : Le profil de la course



Il pleut pendant la nuit et les nuages sont toujours là au réveil mais la pluie n'est annoncée qu'en fin d'après-midi donc ça devrait tenir:-) J'opte pour le coupe-vent et non la Gore tex. Après quelques minutes d'attente sur la ligne de départ, l'interview de quelques favori(e)s et un ' petit' discours, la célèbre musique retentie, toujours aussi saisissante, suivie par le décompte 5-4-3-2-1-PAN c'est parti. Les fumingènes rouges s'illuminent dans la ligne droite et la course part, vite, comme d'habitude (ou très souvent). C'est grandiose mais ne nous emballons pas ... il reste quelques km;-)


Je cours avec un copain, Dominique Nugre qui n'est pas en grande forme et pense donc rester avec moi, enfin aussi longtemps que son dos et le manque d'entrainement le permettront. Je n'arrive pas à dérouler en descente dans la nuit, la terre est humide et les roches glissantes, je suis crispée mais avec le levée du jour, je me détends et ça passe beaucoup mieux. La 1ère partie est plutôt roulante, j'essaie donc de ne pas m'emballer car je sais que je manque d'entrainement. Je perds Domi un peu avant Dourbies(39ème Km). L'ambiance est sympa. Les encouragements font chauds au coeur surtout qu'ils sont personnalisés grace à nos prénoms-noms sur le dossard.

Par contre, il y a beaucoup de gels par terre sur tout le long du parcours. Ca faisait longtemps que je n'en avais pas vu autant sur un trail.

A partir de Dourbies, le parcours est moins roulant, je marche en montée et trottine dès que je peux. A Trèves, 48,5Km, les canes se durcissent, la montée passe toujours bien (en marchant ;-)) .

C'est drôle la différence de perception de la difficulté du parcours entre le profil annoncé par les organisateurs : et ce que j'ai sur mon gps et qui semble plus proche de la vérité et qui rend la première partie pas si facile que ça... Cela ne va que jusqu'un peu avant Cantobre

(suis assez d'accord avec ce kikoureur le profil annoncé "gomme" les difficultés réelles)

J'arrive à courir sur le plat et me force à accélérer ce qui atténue au bout de quelques minutes les douleurs au niveau des ischios. Les descentes sont assez casse- g... par endroits sur des roches humides. La cheville gauche part une fois mais en la verouillant tout de suite après, la douleur passe et ça tient. La descente sur Cantobre est une horreur (pour moi): très raide, faite de grandes marches, +- érodées, +- glissantes avec des gravillons....et encore je l'ai faite de jour!!! (contrairement à ceux de l'ultra trail et au marathon). Le ravitaillement est juste en bas, à Cantobre (61,6Km). Ca sent bon la fin ;-) Un coureur de mon nouveau club est au ravito et me décrit le reste du parcours (et oui , beaucoup de changement bien que je ai fait 2 fois la course). Nous attaquons une montée avec des gros blocs glissants qui forcent à lever bien haut les jambes. On s'aide donc les uns-les autres: on tire par la main celui d'après ou on pousse celui de devant aux fesses (moi ils ont pas osé ;-)) Là encore, beaucoup d'encouragements qui donnent la patate avec un petit + pour des supporters corses déchainés!! Ils m'ont bien fait rire;-)). La montée est longue, on me l'avait décrite interminable. Je la prend donc comme elle vient. Puis un peu de plateau et on bascule dans la descente sur Nant, beaucoup moins techniques que celle de Cantobre bien qu'il y ait quelques passages avec des cordes. Un coureur passe notre petit groupe de coureurs pour être sous les 10h. Sur le coup, je me dis que je m'en f... et puis je regarde ma montre et ...je me dis que c'est jouable. ça remplira l'objectif 2 ;-)



Bref une course toujours aussi sympa avec de belles rencontres et quelques bémols notamment les déchets sur le parcours. Mes chevilles tiennent et les jambes ont souffert du manque d'entrainements... il n'y a pas de secret!

La course vu de la place 53

partie2

Partie 3

dimanche 20 septembre 2009

UTMB: fin de la balade à Arnuva




L'UTMB n'était plus un objectif depuis réellement fin juillet, après la course des Mélèzes où je m'étais de nouveau tordu la cheville. A ce moment, j'avais envisagé diverses possibilités: annuler la course (pas de remboursement), basculer sur la CCC (impossible) ou la faire sans objectif temps. Je me suis donc concentrée sur des séances de proprioception (dont la dernière ne fut pas bien réconfortante...), essayée de faire du jus afin d'arriver le plus fraiche possible (vouloir rattraper le manque d'entrainement à 3 semaines du départ serait une c...)

Je prends donc le départ strappé (merci Fanny) et pas avec autant d'envie que j'aimerai (limite j'aurai dû donner mon dossard à Maurice qui trépignait d'envie à côté). Je pas tranquillement. Il fait chaud, super lourd. Puis arrive la nuit, brumeuse: par moment, on n'y voit pas à un mètre et la roche est humide... Je ne lutte pas contre le sommeil comme l'année dernière. Je croise pleins de coureurs avec qui je passe de bons moments plus ou moins longs notamment une bonne crise de fou rire sur le bitume dans la montée vers le col de la Seigne avec Sylvain Bazin et Philipe Delachenal avant qu'ils ne m'abandonnent ;-) (et abandonnent un peu plus loin). Au levée du soleil, les cuisses sont bien raides (Je retiens beaucoup dans les descentes avec les cuisses et les batons afin d'économiser la cheville). Au Lac Combal, d'un seul coup le stress me prend...vais je arriver à finir?!!! Je téléphone à mes parents (je ne veux pas qu'ils fassent la route pour rien). Je dis à mon père que je ne suis pas bien et que je ne suis pas sûre d'aller au bout... ça ne l'inquiète pas du tout (il a en tête Son ultra : La Diagonale des Fous de 2006). Je repars les larmes aux yeux touchée par ce qu'il m'a dit. Arrivée à Courmayeur après une descente laborieuse qui me tétanise les quadri , bien que non technique ( .... no comment!!!), ma coloc, kinée à ce ravito me renouvelle mon strapp et me masse les cuisses. J'avale un bouillon (le seul truc qui me tente) avant de repartir. Maintenant, je suis en terrain inconnu...(arrêt à Courmayeur l'année dernière)


Les jambes vont bien même si la cheville tire. Je commence à piquer du nez dans la montée vers le refuge de Bertone. Je m'alonge donc 5' sur un banc (ce qui amuse beaucoup les coureurs qui passent ;-)) puis reprends la montée. Je prends de bonnes pauses au refuge de Bertone, Bonatti mais la douleur est de plus en plus présente même après la prise d'un antalgique "légal" (pris un peu pour faire plaisir à mon père ...parce que j'arrive pas à lui dire "j'arrête"...) Le plaisir est absent ....et merde.... mes parents sont en route vers Cham: "courage mimi, mets le diesel en route, on arrive" trop mignonne ma maman ;-). Je repars donc vers Arnuva. Le paysage est magnifique, la météo top et ...JE NE ME FAIS PAS PLAISIR!!! Un peu difficile la fille...


Bref, je cogite de plus en plus. Est ce que je continue avec cette douleur? Peut -être que je suis capable de finir mais ...est ce bien intéressant de risquer de m'abimer encore plus ma cheville, qui après 4 mois n'a toujours pas récupéré? Et bien non, je ne prendrai pas ce risque. ça fait déjà trop longtemps que je ne m'éclate pas en course à descendre comme une grand mère, les sensations ne sont pas bonnes depuis ma reprise fin juin. J'ai vraiment hâte de pouvoir à nouveau me faire plaisir en course et de quitter la galère "blessure". Je stoppe donc à Arnuva craignant la descente sur La Fouly pour ma cheville.


Ma grosse déception: ne pas avoir pû partager cette aventure avec ma famille ou, tout du moins, pas comme j'aurai voulu.















Et à ceux qui me disent "ça sera pour l'année prochaine "

Je répons: je ne sais pas !



J'avoue avoir été choqué par des jugements sur les personnes qui arrêtent . Un ultra est vraiment une course particulière. Avant d'en faire, je ne pensais pas abandonner une course sauf blessure. Terminer est vraimment un objectif différent selon les participants, la course (terminer un 10km et un Ultra ...c'est ...sans comparaison! ).

Autant j'ai eu beaucoup de mal à comprendre, digérer mon arrêt l'année dernière, autant je l'assume pleinement cette année (sans pour autant dire que j'ai eu raison;-))
C'est un choix, mon choix.
Merci à tous ceux qui m'ont soutenue

Tack mon frère pour le break ;-)

Reportage F3 le mag très touchant, j'ai pas mal croisé le coureur entre cham et les chapieux (il arrêtait pas de papoter ;-)http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=m31a_lemag

( L'ostéo m'a de nouveau remis la cheville en place la semaine dernière. J'espère être en pleine forme pour disputer la course de mes ancêtres ;-)

lundi 27 juillet 2009

CHEVILLE 2- MARTINE 0

Ce week-end, comme promis à un des organisateurs, je me suis rendue à Allos, Haut Verdon pour le trail "la Grande Traversée des mélèzes". Pour le 10ème Aniversaire, l'organisation a reçu l'autorisation de traverser le Parc National du Mercantour ce qui promet de somptueux paysages.

La course est un point à point Beauvezer-Val d'Allos. Afin d'éviter de prendre la navette à 6h du Val d'Allos, nous prenons l'option tente juste à côté du retrait des dossards et à 3' du départ et nous joignons au bénévoles pour une taboulé-party. Nous préparons ensuite rapidement nos affaires pour le lendemain afin de nous coucher assez tôt. La nuit est fraiche mais avec le drap de soie et la polaire (en plus du duvet "été"), je dors plutôt bien. Je n'entends pas mon réveil (ou il n'a pas fonctionné ...la batterie de mon portable étant quasiment à plat) et me réveille 5' après l'heure prévue, tout va bien ;-) Il fait encore frais mais le soleil se lève dans un grand ciel bleu..il va faire chaud! Je saute dans ma tenue après avoir réussi à quitter le duvet, démontage de tente express et petit dej sur le pouce avant de se rendre au départ (décalé de 15').

J'essaie comme d'hab de ne pas partir trop vite. La 1ère partie est en montagnes russes qui se trottinent assez bien ;-)Manon et Werner me passent en monté et je les repassent en descente. La 1ère montée se passent bien, elle est agréable, +- en sous bois, en lacet. Elle passe plutôt bien, aidée les bâtons. Puis, nous entamons la descente vers le Pont de la Serre. Le jeu d'ombre et lumière réalisé par le feuillage des arbres est assez traitre pour la pose du pied au sol (sentier terreux avec quelques pierres). Je me tords les chevilles (une de chaque) mais essaie de me relacher ("allez, détends toi, elle tient) et là P....de M....je viens de me retordre violement la cheville Droite(la cheville qui ne tenait toujours pas selon moi...). Julia, qui revenait juste derrière moi (après avoir rater le départ...)a vu ma cheville partir à "45°" et me propose son aide. Après un certain temps, je parviens à reprendre l'appui et continue ma descente en marchant tranquillement aidée des bâtons. J'ai les larmes au yeux plus vexée que douloureuse. Les coureurs me passent avec un petit mot au passage, certaines filles que je connais me proposent de repartir avec elle mais je ne vois pas l'intéret...nous en sommes à 12km de course et 800D+ sur 56km et 3500D+ autant dire qu'on est pas arriver...autant ne pas pourrir d'avantage ma cheville. Arrivée au 2ème ravito, je me fais donc prendre en charge par une ambulance. La cheville est douloureuse mais pratiquement pas d'oedème (La chevillière a peu être aider un peu ). Glaçage puis élasto et après un peu plus de 2h d'attente à papoter avec un autre blessé et l'ambulancier (on doit attendre que tout les coureurs passent sans encombre sur la section couverte par l'ambulance), je redescends dans le 4x4 des serre-fils qui me font l'éloge de leur région où ils ont éluent domiciles depuis peu. Je récupère ma voiture à Beauvezer et conduit sans problème jusqu'à la zone d'arriver où j'apprends que Domi s'est aussi tordu la cheville. Je suis son conseil et passe chez l'ostéo qui me remet la cheville en place (tibia bien descendu mais ça devrait aller) et la hanche (j'ai du compenser en appuyant plus à Gauche). Bref, remise en place, j'attends l'arrivée de Guigui (1er ex aequo avec le belge Philippe Rossier) et un peu plus tard celle de Julia, 5ème féminine, en pleine forme en ce moment. Puis, nous mangeons un bout. Il est déjà 16h, je ne me sens pas à mon aise, super déçue de n'avoir pratiquement rien vu du parcours "unique" de cette année, vexée d'être encore blessé alors que j'en sortais laborieusement. Je dis au revoir et rentre chez moi (4h de voiture) tant que la cheville est bien et que la fatigue ne se fait pas sentir.

Bref rien de bien grave... c'est juste pas du tout ce dont j'avais envie :-)

mardi 21 juillet 2009

Pas de Mont Blanc mais le Tacul

Sortie alpinisme hier matin avec objectif le Mont Blanc.
Réveil 3h30 départ 4h de Grenoble arrivée 6h à Cham, 1er téléphérique à 6h30 et départ de l'aiguille de midi un peu après 7h. Il n'y avait étonnement pas grand monde.. En effet, avec la neige de samedi, la trace était effacée et personne ou presque n'y allait car ils craignaient les avalanches avec la neige fraiche. Nous avons donc fait la trace jusqu'au Tacul par une voie +- "direct" ;-) .
Un sortie bien sympa riche en émotions: éviter de passer sous les séracs, montées bien verticales avec crampons et piolets (et redescentes), crevasses à contourner et une à emjamber à l'aller et au retour (limite grand écart), une démarche de "cowboy (10h10 ;-)) marchant sur la lune" en descente quand la pente n'était pas trop raide, un paysage à couper le souffle (parfois bien aider par le vent)
Heureusement, mon super guide était là et m'a assuré encore plus quand j'étais pas bien à l'aise (de toute façon j'avais intérêt à avancer: il avait son couteau pour couper la corde). Bref, une journée super sympa qui donne envie d'y retourner .

mardi 14 juillet 2009

2ème Challenge Mondial de trail lors de la Merrell Sky Race


Ce week-end avait lieu la Merrell Sky Race support du 2ème challenge mondial de trail. Au programme, 68 km , 3500m D+, 4 cols entre 2496m et 2895m. Le parcours est presque identique à l’année dernière hormis le dernier col qui est maintenant le col de Buffère. Pas de stress : ma cheville tiendra, strapp aidant (les dernières sorties m’ont rassurée bien que je descende comme une mamie) et je n’ai aucune prétention de classement.

Arrivée un peu avant midi sur Monnetier avec Domi, nous nous posons à l’Alpen, petit bar très sympa où nous allons régulièrement quand nous sommes sur Serre Che. La tablée ne tarde pas à s’agrandir, ça fait toujours autant plaisir de se retrouver tous ensemble. Après quelques verres (Perrier citron pour moi, je précise parce que j’entends déjà les commentaires de certains ;-)), nous nous dirigeons vers le resto parce que ce n’est pas le tout mais ….y’a une course demain ;-). Ensuite, petit passage au retrait des dossards et nouvelles rencontres de copains avec qui on papote. On arrive tout de même à se poser un peu dans l’herbe (qui pique ;-)) pour une micro sieste avant de récupérer les clefs de la chambre au centre d’oxygénation à Briançon. Nous allons manger assez tôt (19h) après avoir préparé nos affaires de course. Le réveil est prévu à 3h15 pour un départ à 5h00. Après le repas, n’ayant pas du tout sommeil, je reste papoter avec mon pote David et ses acolytes du team Salomon ainsi que d’autres amis. L’ambiance est bonne, détendue. Je fais la connaissance de Christophe Mallarde un peu sur la réserve au départ mais très sympa. Bon, Maurice a craqué pour une pizza Savoyarde après avoir envoyé du Gros à l’Annecime (c’est comme ça qu’on dit en Savoie) tant pis pour lui, nous, on va se coucher ;-)

Réveil donc à 3h15 et départ du centre d’oxy après un habillage exprès, le petit dej a lieu au niveau du départ de la course mais nous n’avons pas de ticket. Je taxe un morceau de pain sur une table et réussis à boire un thé, ça suffit largement. De toute façon, je n’ai pas faim. Je trouve une chaise pour me poser histoire de ne pas perdre trop de jus. Dehors, il fait frais et encore bien sombre. Je sais que je vais avoir vite chaud mais je garde tout de même mon coupe-vent. Les frontales de certains aident bien la 1ère demi heure car il ne fait pas encore jour et bien que la piste soit large, il y a moyen de tomber. Comme d’habitude, j’essaie de ne pas me laisser entrainer par le départ rapide et dès que la côte augmente, j’essaie de monter « dynamiquement » en m’aidant des bâtons sachant que je me traine en descente. L’ambiance est bonne, ça plaisante. Sur nos dossards, nos prénoms sont écrits en gros ce qui permet des encouragements personnalisés. Excellent !!! Ça me vaut du « Martine à la montagne, Martine à la Merrell » mais on se marre bien. Ba quoi…ce n’est pas interdit et puis.. ce n’est pas moi qui cause ;-) Je ne m’attarde pas au 1er ravito au col du Galibier : un p’ti coca et hop c’est reparti pour une p’tite montée bien raide et ventée au sommet du Galibier. Le paysage est magnifique surtout avec les premiers rayons de soleils teintant la montagne de rouge et mettant en valeur son relief. Le début de la descente vers la Charmette est assez technique. Je n’arrive pas à me laisser aller, je suis complètement en arrière donc ça descend mais pas top. Je sens que j’ai bien fait bosser les quadri dans la montée ;-). Il y a pas mal de bénévoles sur le parcours dont beaucoup de jeunes (dont certains sont encore dans le duvet ;-)) ce qui permet d’avoir assez régulièrement des encouragements. Trop bon, je me rappelle d’un en particulier dans cette descente « bravo M’dame, allez, allez, c’est bien, surtout pour une femme » !!! Je me marre (« pt’i con, va » ;-)). Un peu plus loin dans la descente, Gwen, un copain militaire m’attend. Il est fatigué, pas de jambes, il veut courir avec moi. Tout en trottinant, pour ne pas dire sautillant…(c’est là que tu te dis que vraiment t’avance pas…avant t’en pas ou moins conscience ;-), il commence à papoter, me demande de lui raconter le Népal….Euh, ça se voit peut être pas mais JE COURS je ne suis pas en train de faire mon footing. J’essaie donc de ne pas me laisser distraire et de garder mon rythme. Nous entamons la montée au col des Rochilles avec un passage au refuge des Mottets. La descente vers les chalets de Laval, 2ème ravito, se fait plutôt bien. Je fais le plein de la poche à eau et rajoute de l’eau dans mon bidon qui contient encore de la boisson énergétique mais que je ne trouve vraiment pas top (une espèce de gout pêche bien chimique). Là, aussi je prends un verre de coca et repars. Les Béraudes m’attendent et je n’ai vraiment pas faim. On commence une 1ère montée qui débute en lacet puis se raidit (un peu plus de 800D+ jusqu’au col des Béraudes. 1er coup de cul passé, Gwen croit qu’on en a finit…non non, je me souviens de l’année dernière et …cette montée elle pas du tout finie. Il reste quelques névés mais beaucoup moins que l’année dernière. On entend des encouragements de supporters postés en haut du Col. Trop trop trop bien et surtout un gars qui est monté avec son ACCORDEON ….excellent. C’est une super motivation surtout dans cette portion vraiment bien raide. Quand j’arrive enfin à leur niveau, je ne résiste pas à la tentation de faire 2-3 petits pas de danses sur Mon amant de St Jean qu’il est en train de jouer. Enfin, je vous rassure ….je n’en fais pas un de plus ;-). Et repars, la descente est très escarpée, une corde a même été mise en place pour le début. On remonte ensuite sur le col du Chardonnet que je pense être le 4ème et dernier col…(je n’ai pas revu le profil de la course la veille n’en ayant pas trouvé dans le sac avec le dossard). Dans la descente qui suit, je sais inconsciemment que ça ne peut pas être le dernier col puisqu’on n’a même pas atteint le 3ème ravito qui est au 51ème km selon Gwen. Bref, ne nous emballons pas, il reste du chemin. Nous passons tout de même pas mal de coureurs (j’ai même gratté Samuel Bonaudo… ;-))mais tout à coup un avion me passe, plutôt un cabri ;-) Dame Julia, grand sourire aux lèvres, en pleine forme vient de me passer. ça fait plaisir de la voir comme ça. Elle ne m’a même pas vu absorbé par la descente et son Mp3. « Coucou Julia », elle se retourne, étonnée de me passer. Merde de Merde, elle aussi c’est fait une entorse, il n’y a pas si longtemps que ça et elle, elle envoie !!! Elle me dit « allez, ça tient, on y va ensemble ». J’essaie de me relâcher et de la suivre sans trop réfléchir. Si ça peut au moins m’aider à reprendre confiance dans les descentes, ça sera toujours ça. Je la suis à peu prêt, tout en me disant que je ne tiendrais jamais ce rythme là jusqu’à la fin surtout que je commence à avoir de l’asthme. Julia m’impressionne, elle fait vraiment « fraiche », pétillante, c’est un régal de la voir dans une telle forme. Je fais la connaissance de son « coach » depuis à priori quelques km. Au dernier ravito, à Foncouverte (51km), il s’occupe de faire mon plein ;-). Trop mignon, une vraie mère poule. Je jette la boisson énergétique de mon bidon pour la remplacer par celle présente sur le ravito car je sais qu’elle passait très bien avant l’été dernier (Authentic Nutrition) et j’en bois même la moitié sur place. Je tente un p’ti morceau de pain d’épice parce qu’en fait je m’aperçois que « coach » n’a pas tord « faut manger les filles » : depuis le départ, j’ai pris 2gels et un peu de boisson énergétique…Nous repartons donc vers le col de Buffère et j’avoue que j’essaie de ne pas trop réfléchir car j’ai du mal…dans ma tête, il n’y avait plus de montée… « Allez les filles, dynamique, on pousse sur la jambe arrière, allez, on boit, c’est super…. » Moi, je suis en mode lobotomie, je m’accroche aux 2 zigotos. La fin de la montée est longue, pour ne pas dire interminable car il y a un long +- faux plat montant. Je regarde ma montre « ouya…je ne ferais pas mieux que l’année dernière…ça fait largement plus de 10h…et M…. !!! Ils sont vraiment super sympa avec moins, ils me boostent, je me sens légèrement en mode boulet….On commande nos bières pour l’arrivée par téléphone auprès des gars qui sont déjà arrivés depuis un moment, histoire de se motiver ;-)
On en finit enfin avec ce col des Buffère qui ne monte pas ;-) et SURPRISE, on retrouve Fanny (une copine dont je venais juste de demander des nouvelles inquiètes de ne pas l’avoir vu du week-end) Elle est assise, complètement cassée, un gentil randonneur est en train de lui faire un petit thé pour lui remonter le moral. On la booste un bon p’ti coup. « Allez fanny, vient faire le boulet avec moi, plus tu t’arrêtes plus c’est dur de repartir ». Et on attaque toutes les 3 (et coach) la descente après avoir rajouté une bière supplémentaire pour l’arrivée. Moment super sympa, on se colle +- toutes les 3 dans la 1ère partie de la descente bien que Julia soit définitivement plus fraiche que nous. Elle s’envolera d’ailleurs avec coach sur un faux plat montant. Je finis donc la dernière partie de la descente avec Fanny en essayant de réguler au mieux ma respiration ce que j’ai beaucoup de mal à faire et me fatigue. Ça y est, on va finir ensemble !!! On passe la ligne d’arrivée main dans la main 1’ après Julia en 10h38’. Une dernière partie de course vraiment super forte en émotion.


Merci les filles pour ses supers moments et à tous les autres les copains, les supporters, les organisateurs…

lundi 29 juin 2009

Marathon du Mont-Blanc: Test cheville

Le Trail des Grand Duc étant complèt, je me replis sur le Marathon du Mont-Blanc. Je ne suis pas super bien entrainé mais j'ai besoin de voir où j'en suis, comment va la cheville. Le Marathon du Mont Blanc c'est 42Km 2511m D+ et 1490m D- .

Il n'y a aucun nuage à l'horizon en me levant et les averses sont prévues en fin d'après-midi, j'opte donc pour un seamless manche courte (+ coupe vent dans le sac) et un 3/4 en bas. Le départ a lieu au centre de Chamonix. Le départ est assez rapide. J'essaie de ne pas me faire entrainer et de prendre mon rythme. Dès les premières bosses (alternance de montées/descentes environ sur les 15 premiers km), je n'ai pas de jambes, des poteaux...limite lactique...Bon, on ne s'affole pas. Dès que je n'arrive plus à courir, je marche en m'aidant des batons. On me passe pas mal mais j'essaie d'en faire abstraction...Après le Col des Montets, on entame une descente +- herbeuse. Elle se fait bien. J'arrive à dérouler, la cheville tient bien que je me la torde 2 fois (merci le strap). Après le ravito, nous entamons les 1000m de D+ pour arriver à l'Aiguillette des Possettes. La montée est assez raide mais, avec les batons, ça passe plutôt bien et j'arrive même à courir sur les parties plus planes ce qui me permet de reprendre quelques places. Le paysage est magnifique et le soleil commence à chauffer. Arrivée à l'Aiguilette, nous basculons dans une descente assez technique sur le haut. La roche est par endroit encore humide et glisse bien, je ralentis donc bien dans ces passages là afin d'assurer mes appuis. La fin de la descente est plus douce, en lacet (avec racines ;-)). Nous reprenons ensuite une alternance de montée-descente avant d'attaquer la dernière montée. Les jambes vont bien, j'arrive à courir sur toute cette partie mais dès que je commence la montée... je fais du bruit... j'hyperventile...Je me concentre donc sur ma respiration et maintiens le rythme. Après 500m de Dénivellé, nous reprenons le faux plat népalais (;-)) avant d'arrivée à la dernière montée (150m D+) où je me fais là encore bien remarquer parce que l'asthme aaugmenté...J'en termine en 6h.

bilan: La cheville a tenu même si elle se tord encore pas mal . Les jambes vont bien. Mais y'a du boulot ...surtout en montée...
et pour être complèt 320ème- 11ème femme-8ème Sénior f


et une petite dédicace

http://www.youtube.com/watch?v=RTNJcN9dk5g

lundi 1 juin 2009

I'M BACK !!!

Bonjour à tous,



Aujourd'hui, je vous écris un petit mot pas (malheureusement) pour vous raconter une nouvelle aventure de Martine fait du Trail...tout simplement parce qu'en ce moment Madame ne court pas....et depuis le 18 Avril!! Oh rien de bien grave, en fait, une entorse de la cheville...ce qui explique mon silence radio sur ce blog ;-))




Il faut juste beaucoup, beaucoup de patience ;-) et résister à la tentation de ces montagnes partout présentes et j'avoue que le travail aide bien... (enfin pas pour la récupération)





Cette semaine me voilà donc repartie (enfin j'espère) après qq semaines de coupure, une dizaine de séances chez le kiné et 2 passages chez l'ostéo.



Je renonce à courir le trail de FAverges Odlo dans 15 jours et me rabattrait sur un 20 km si j'en trouve un.


Puis certainement, le Grand Duc en duo (uniquement parce qu'en solo ça serait pas bien raisonnable ;-)) quoi que si je trouve personne.... ;-)


La Merell sky Race


Les Mélèzes


et ....l'UTMB




voilà comment devrait se commencer? reprendre ma saison ;-)))




Je vous espère tous en pleine forme et espère vous revoir bientôt sur les chemins


(et pas sur les bords ou pour les après ...non pas parce que je n'aime pas ça mais plutôt parce que ça va bien....un peu!!!! ;-)))

dimanche 15 mars 2009

Eco trail de Paris

80 km dont 92% de chemins ou sentiers et 1500 D+



J'avais bien apprécié la 1ère édition l'année dernière de ce trail donc quand j'ai appris qu'un dossard était vacant, je me suis laissée tenter. Néanmoins cette semaine, je ne faisais pas ma maline, je savais que ça serait dur: sortie la plus longue =2h, dénivellé proche de 0 et un mal de dos qui ne me lachait pas...Bref le top!
Petite anecdote...j'ai failli ne pas pouvoir courir...ayant perdu mon dossard! Et bien sûr, je m'en suis aperçu à 1h en rentrant de soirée....je l'avais en faite laissé sur la table lors du contrôle de sac au retrait des dossards...Trop douée!! ;-) (et merci à ma p'tite maman d'être allé me le chercher ;-))
Bref, ce petit (gros) détail réglé, j'ai pû me préparer pour la course. Le temps hier matin était assez couvert et même menacant mais il ne faisait pas froid. Dans le doute, j'ai opté pour le collant long et un coupe-vent sans manche (coupe-vent dans mon sac après avoir hésité avec le Gore-Tex).


A la base de loisirs de St Quentin en Yvelines (lieu de départ de la course), je croise comme d'habitude beaucoup de coureurs et accompagnateurs (anciens du Défi, Kikoureurs et autres) et c'est toujours aussi sympa. Arg....une caméra...mais trop tard pour l'éviter, le camérman aussi m'a vu...j'ai donc droit à une interview:

oui, oui, finir par la Tour Eiffel ça a un côté magique mais si le parcours n'était pas aussi sympa avec beaucoup de route, l'organisation pas terrible ...je ne le ferais pas, Tour Eiffel ou pas.

- là, vous avez encore le sourire..mais peut être plus tout à l'heure..Qu'est ce qui vous fait peur?....(je n'ai pas peur. Il va voir si je vais pas le garder le sourire,il me connait pas lui ;-)) Je suis consciente de ma forme actuelle et sais que je risque d'en c... mais peur??) Bref, je me laisse un peu distraire par toutes ces rencontres et pénètre un peu tard dans le sas, ce qui fait que je ne suis pas très bien placée. Ca m'évitera peut-être de partir trop vite ;-).



Peu après le départ, je retrouve Martine Volay et papote un peu avec elle. Puis, je profite du plat pour dérouler: ça ne me fatigue pas et je sais que je vais avoir du mal dans les montées donc autant en profiter.

Il y a beaucoup de photographes "professionnels" par endroit (une bonne dizaine) . C'est impressionant, je n'en ai jamais vu autant sur un trail même à l'UTMB, à la Diagonale. Enfin bref, c'est juste étonnant. Le 1er ravitaillement à Buc au 20ème km arrive juste bien. Je fais le plein de ma poche à eau aidé par un bénévole. Celui-ci pique un fard quand il lache ma poche et qu'une bonne partie de l'eau coule dans mon sac mais voyant que je rigole, il se remet ;-)

" vous revoulez de l'eau?"
- Je crois que ça va aller...

et repars

J'ai le dos trempé mais de toute façon avec un camel-bag, on ne peut pas franchement dire qu'il est sec...
Je sais cette partie longue....et elle l'est. Néanmoins dans mon souvenir, les côtes était moins raides, plus longues et plus rapprochées (quelques modifications depuis l'année dernière? ce n'est pas impossible.). Les cuisses me brûlent dans les montées (et voilà mémère t'avait qu'à bosser!!! ;-)). C'est sans surprise que Tine (MartineVolay) me passe dans l'une d'elles. J'alterne entre marche dans les côtes et course sur le plat.



N'oublions pas les descentes!!! que j'adore normalement mais alors là...je ne sais plus descendre, je suis en mode "marie-thérèse": je prends tous les chocs dans le bas du dos et miracle..même pas mal...au dos! Cette partie est un peu solitaire. Le prochain ravito est à 30km. Heureusement, quelques valeureux kikoureux (Badgone, taz et ..) sont venus nous encourager au milieu de la forêt en pleine côte. Merci

Au milieu d'une clairière, le km 43 est annoncé, accompagné d'un tapis de pointage. Il reste donc 7km avant le ravito. Ca c'est une bonne nouvelle... surtout que ma poche à eau ne tarde pas à se finir et que manque de bol...j'ai les crocs! Il reste 2-3 côtes avant le ravito mais à part ça le parcours est plutôt roulant. J'entend la musique d'un orchestre sur la droite mais...on part à Gauche...grrrr va falloir patienter.


L'arrivée au 2ème ravitaillement à Chaville (50ème km) se fait par une grande montée, en haut de laquelle tous nos supporters nous encouragent. C'est assez amusant d'arriver là car j'ai couru de nombreux cross à cet endroit.



Là encore, je ne m'attarde pas: je fais le plein du camel-bag (que je compte bien ne plus reremplir) et bois un verre de coca. (En temps normal, je n'en bois jamais mais en course... ça passe nickel!! ) Je me laisse tenter par une soupe type bouillon de poule...deg...un petit goût de cramé bien sympa qui me collera pendant quelques km...

Je repars tranquillou avec mon p'ti rythme de croisière: marche dans les côtes mais dès que c'est plat...Hop je recours (enfin hop, hop dès fois c'est plus vite dit que fait: les 2,3 premiers pas sont les plus durs, faut relancer la machine ;-). Le soleil descend, l'obscurité arrive petit à petit. Le ravitaillement suivant: le Haras de Jardy(situé à 13 km du dernier) arrive assez vite. (C'est également un lieu d'anciens cross;-) .


Je prends de nouveau 1P'ti verre de coca, sors la frontale et repars après un p'ti coucou à mes parents qui me suivent et sont là à tous les ravito (trop sympas!!! dommage que je ne fasse pas mieux . Là je dois être pas loin des 10 et je perds des places au fur et à mesure).


Jusqu'au Parc de St-Cloud, lieu du 4ème et dernier ravitaillement, 70ème km, le parcours est globalement plat sur sentiers. Il faut donc surtout bien faire attention où on met ses pieds. Après quelques petits zig-zag dans le parc, j'arrive au dernier ravito d'où on peut voir la Tour Eiffel. L'année dernière, j'avais filé directement sans marquer d'arrêt. Enfin l'année dernière aussi, à cette heure là, je finissais...Je sais que cette dernière partie est c...sur le dur....hum. Je retente un bouillon de poule qui cette fois-ci est type top mais brûlant!!!


Je quitte le dernier ravitaillement. Après avoir descendu quelques lacets, je sors du parc et retrouve ce cher bitume!! Cette année pas de déception...je sais très bien que même si la Tour Eiffel est à Gauche ...on part à droite... et oui, il reste 10km, il faut bien les faire...Je longe donc les quais d'un côté, passe un pont et après avoir traversé un parc, retrouve les quais. C'est long (mais je le savais donc ça passe mieux). La Tour Eiffel est de nouveau en vu mais sans franchement avoir l'impression qu'elle se rapproche bien que je cours ;-) . J'arrive enfin à la Tour-Eiffel après deux séries de marches, passe sous le chapiteau où se restaurent les arrivants. Ca m'amuse toujours autant: on fait irruption sous ce chapiteau en passant sur des blocs de bois: montée-plat-descente et on ressort!



Là, on continue jusqu'à un des pieds de la Tour Eiffel qui donne accès à l'escalier. Juste avant, arrêt pour un contrôle de sac et hop c'est reparti. Ils sont longs ces escaliers (ça m'avait paru plus court l'année dernière), je lève la tête pour voir s'il en reste beaucoup... ah oui..quand même ... J'aperçois un gars juste en dessous de moi qui semble me rattraper, ça me booste donc pour en finir un peu plus vite ;-)


J'en termine donc en 1h de plus que l'année dernière soit 9h08' mais pas mécontente d'en avoir fini et le tout avec un moral plutôt bon.

jeudi 12 février 2009

RTT: Raidlight Trail Trophy

Dimanche matin, le soleil et un grand ciel bleu sont de retour comme prévu par la météo. La neige tombée la veille est bien présente. Après avoir écouté les conseils de Martine (Volay), je décide de partir avec les Yatrax (sorte de chaines pour les chaussures) bien que je pense que le parcours se fasse en majorité sur de la neige fraiche. Un p'ti coucou à tout le monde et je me dirige à l'extérieur du gymnase où a lieu le départ. J'essaie de ne pas partir trop vite comme à mon habitude... surtout qu'avec le manque d'entrainement (pour ne pas dire sans..) je risque de le payer. L'épaisseur de neige varie de quelques cm à la hauteur du genou. Je prends mon temps, le paysage est somptueux avec toute cette neige et le soleil qui se réverbère dessus. Il faut avouer que les km passent tout de même lentement et c'est avec plaisir que je vois arriver le 1er ravitaillement prévu au 17ème km, il me semble (je suis vraiment venue en touriste...je cours sans montre puisque je l'ai oublié chez moi...je me fis donc aux sensations uniquement et finalement ce n'est pas un mal ...c'est même à refaire sur des courses de ce format). Je recharge juste mon camel et repars. A ce moment, je ne sais plus si Martine Volay m'a déjà doublé ou si c'est juste après le ravitaillement en tout cas il me semble que c'est dans cette zone là.



Monique Gauthier me passe elle aussi un peu plus tard. Impressionnante!!! Elle a une belle foulée bien dynamique, elle semble facile et bientôt je ne la vois plus. Puis, un autre groupe me passe de 5-6 personnes contenant 2 filles et là, j'avoue ... ça m'énerve... Impossible de les accrocher...du coup...je me fais un peu moins plaisir ;-) Les Yatrax commencent à me faire un peu mal aux pieds...et ...en réfléchissant... un peu, je me dis que... j'ai dû les mettre à l'envers!!!!...mais je n'ai pas envie de m'arrêter (ça ferait chuter ma moyenne!!! :-D) En fait, c'est tout à fait supportable mais bon à savoir pour une prochaine fois...J'arrive au 2ème ravitaillement et on nous annonce que la dernière boucle est supprimée . Il ne reste donc plus que 6km jusqu'à l'arrivée (32km au total). J'avoue que ça me va;-) et en plus, le parcours restant est principalement en descente ( je connais cette dernière portion pour l'avoir faite l'année dernière). Je relance donc un peu le diesel et termine juste en dessous de 4h30.

Bref rien d'exceptionnel au niveau sportif (pour ma part) mais un vrai plaisir de se retrouver tous ensemble (bénévoles du défi, anciens participants, traileurs) le temps d'un week-end.

Encore merci à tous les bénévoles pour cette organisation parfaitement rodée et à tout le monde pour l'ambiance :-D